Transportation

Se déplacer au Japon

Quel que soit le pays que tu visites, il y a des points importants qu’il ne faut pas négliger. Le transport fait partie des ces petites choses qui, mal considérées, te pourissent ton séjour à l’étranger.
Plusieurs facteurs sont à prendre en compte pour savoir vers quels moyens tu vas devoir te tourner :
– le budget : selon les brouzoufs que tu comptes mettre dans les transports, il faudra t’adapter. Evidemment, un budget illimité permet d’éviter quasiment toute restriction.
– le temps libre : en général, un séjour à l’étranger se fait un peu au rush. Rares sont ceux qui ont 3 semaines à dépenser librement. De ce fait, selon la durée que tu t’autorises à passer dans les transports, tu auras un choix plus ou moins large.
– les lieux de visite : selon ta situation géographique, certains moyens seront difficilement voire pas accessibles.
– tes papiers : éh oui, si tu t’y prends correctement et as fait les bonnes démarches, tu pourras louer un véhicule et ainsi contourner nombre de contraintes.
– le nombre et l’âge des personnes : se trimballer un bébé ou ton arrière grand-mère de 112 ans ne facilitera pas ton périple. Notamment en transport en commun. En plus, imagine tu le perds ou bien Mamie te claque dans les pattes…
– la météo : un temps pluvieux rend les balades en vélo difficiles et désagréables. Sans parler des visites extérieures compromises.

Avant-propos personnel
En tant que touriste, je trouve que se déplacer est une des pires choses. Avec le logement. Et les terroristes. Que ce soit en train ou en bus, la perte de temps peut être é-norme. Et au final, ce sont des heures qui se transforment en journée(s). Que faire alors ? Etant du genre pragmatique, je cherche la plupart du temps à faire les choses par moi-même et, par conséquent, ne subis pas ou peu les contraintes externes (retards, foule, impossibilité de s’asseoir, voisin qui sent la mort, etc.). Le tout étant de réussir à s’organiser au mieux. En priant que les imprévus n’arrivent qu’aux autres…

Les différents modes de transport :
1- train
2- métro
3- taxi
4- vélo
5- bus de ville
6- bus (ou car) interville
7- voiture
8- scooter
9- avion
Bonus – Quid des bagages ?
10 – conclusion

1. Les trains
Il existe, comme en France, différents types de trains, pour différentes durées de trajet et, bien évidemment, différents prix.

Le type le plus rapide est le Shinkansen, équivalent du TGV. Equivalent en rapidité (donc gain de temps) et malheureusement aussi en prix (donc grosse perte d’argent). Heureusement, pour les touristes, il existe un pass, le JR pass, qui vous permet de voyager librement pendant une durée limitée (inclut aussi certains bus !). On vous demandera de débourser une grosse somme d’un seul coup mais, selon votre itinéraire, le pass est rentabilisé dès le premier ou deuxième jour.
Tiens, un exemple de prix Osaka-Tokyo basique sans pass : 2h35, 14450yen. Par personne. Z’êtes bien payés de l’heure mes salauds ! Mais bon, les jap’ adorent les trains (une sorte de fierté nationale), donc les tarifs sont pas près de baisser. Merdoum.

Attention : le pass s’achète HORS du Japon !
Faites un tour sur ce lien pour voir les conditions d’utilisation ainsi que les tarifs et autres. Exemple depuis Février 2015 :

“Vert” et “Ordinaire” pour le type de classe. /!\ Posséder le pass ne vous dispense pas de réserver vos places (comme dans un TGV), et il vaut mieux le faire à l’avance car, comme écrit plus haut, les jap’ adorent le train !

Il y a aussi les seishun 18 kippu, pépite nationale qui permet à quiconque de voyager à peu de frais sur toutes les lignes normales de trains (JR uniquement, attention à ne pas voyager sur une autre compagnie !), c’est-à-dire ceux qui s’arrêtent partout et donc prennent beaucoup plus longtemps pour arriver à destination. Cette merveille se présente comme une carte en carton de la taille d’une CB, sur laquelle il y a 5 cases. Chaque case représente une journée de voyages illimités, de minuit à minuit. Bien qu’il ne soit pas possible de prendre les trains dits rapides, il y a de quoi parcourir une bonne partie du Japon. Aussi, et c’est là un des points remarquables, une carte peut être utilisée par n’importe qui. C’est-à-dire que 5 personnes peuvent se partager UNE carte pour une journée entière ! Truc de folle. Revers de médaille : tu perds ta carte, tu l’as mauvaise (et t’es aussi très con(ne)).
J’ai lu sur certains sites qu’on pouvait prendre des trains de nuit. Je sais pas de quand datent ces articles, mais il n’y a pas ou plus de trains de nuit (ou extrêmement rares donc facteur inutilisable dans notre cas).
Le prix maintenant. 11850yen (2016). 115-putain-d’euros. Tu sais ce que ça veut dire ? Que tu paies ta journée illimitée à même pas 2400yen !! Et après ça le Japon est un pays cher ? On a quoi en France avec ces tarés de la SNCF ?! Avec eux on sait même pas pour QUOI on paie ! Les retards sont systématiques (yay ! super marque de fabrique les mecs !), je suis devenu étonné quand un train arrive ou part à l’heure. Heureusement ici c’est différent.
Seul truc triste des 18 kippu : ça n’est valable que selon une période. 3 fois par an pendant 1mois/1mois et demi au printemps, en été et en hiver. Tous les détails sur ce site.

(Google images, remarquez le prix de 11500yen. Oui, tout augmente…)

Les trajets normaux :
Je n’ai toujours pas saisi la logique tarifaire, mais globalement le train reste un moyen de locomotion abordable. Le principal problème réside dans leur lenteur, notamment due au nombre important de gares. Ce qui fait que le rapport performance/prix est bof bof. 1h15 pour faire 60-70km avec un train type “rapide”, c’est quand même une performance médiocre. Pire avec un train dit “normal” qui s’arrêtera à bien plus de gares.

Et j’ai mis une destination facile, pas un coin perdu on ne sait où. Wakayama c’est une ville (et préfecture) prisée pour, entre autres, ses plages (et la mer, hein…). Va voir mon blog pour plus d’info.

Les offres et pass :
Au-delà du ticket de base, il y a selon les périodes des méga offres et pass. De base et ce dans la plupart des villes, il existe des one-day pass qui te permettent d’utiliser certaines lignes de métro et/ou trains. Attention à ce point précis ! Car selon ton itinéraire, tu peux te retrouver dans un coin où la ligne que tu veux utiliser ne fait pas partie de l’offre, et donc tu devras lâcher quelques deniers supplémentaires. D’où la nécessité de bien planifier à l’avance. C’est chiant, mais crois-moi, ça vaut le coup !
Tout comme pour le Shinkansen, il existe des offres pour les touristes uniquement, et toute personne étant considérée comme résident (par exemple) ne peut en jouir. Mais ça n’est pas un problème, puisque toi, tu viens en tant que touriste.
Tu peux voir tout plein d’offres sur le site de JR East et aussi dans la section Japanese resources où je mets des documents et pub jap’ que j’ai scannés.

2. Le métro
Ici, pas de tarif unique, mais un tarif selon le point de départ et le point d’arrivée. Et autant te dire que ça grimpe très, très vite. Point intéressant : le métro tokyoïte est moins cher que le métro d’Osaka (osakais ? osakois ? osakaïte ? bref tu m’as compris). Et franchement, à Osaka, tu pleures. Un aller-retour en ville, et te voilà soulagé(e) d’au moins 500yen pour avoir fait 15 pauvres kilomètres, et tout ça sans avoir pu t’asseoir. Enfoirés va !
Heureusement, il existe des pass (à la journée ou plus) qui vont te faire économiser un bon paquet de pesos, sans parler du temps (bah oui, un ticket pour la journée = pas besoin de passer par les bornes chaque fois que tu veux prendre le métro). Il y a différents pass, en fonction de ton budget et de ce que tu as prévu de faire. Par exemple, pour Osaka, il y a un “méga pass” pour 2300yen la journée ou 3000yen les 2 jours (Mars 2016). Ce pass te permet d’utiliser le métro osakounet, de même que certaines lignes de trains privées ainsi que le “new tram” (je sais pas ce que c’est, faut que j’aille tester ça).

Le fait est que 2300yen, c’est quand même un budget, surtout que ça n’inclut aucune visite (ça dépend de l’offre, j’en ai vu certaines qui incluaient des accès, par exemple à l’aquarium d’Osaka avec le “Osaka Kaiyu Ticket” pour 2300yen, ce qui vaut carrément le coup !). Il y a donc plus avantageux pour les déplacements : l’ECO Card. Pour 800yen (600 le week-end et jours fériés, 300 pour les enfants), tu peux te trimballer dans Osaka via le métro, les bus et le “new tram”. Là on commence à parler business ! De toutes façons, si tu visites Osaka, le métro suffit. Cerise sur la banane : cette ECO Card permet d’avoir quelques réductions pour certains sites, mais j’ai pas trouvé lesquels. Voici une carte du métro d’Osaka :

Outre le prix, et tout comme les trains, il faut prendre en compte les heures de pointe. Car bien qu’il y ait de nombreux trains, tu vas te retrouver coincé(e) dans un tas de japonais (et 2-3 blancs qui ont décidé de sortir de leur trou et prendre l’air pour mater des culs). Quand t’es en vacances, c’est peut-être pas trop le truc que t’as envie de subir. Perso je supporte pas (liberté où es-tu ?). Ah, et bien sûr, ajoute à ça tes baggages.

Parlons des gares. Globalement, c’est bien organisé. Tant qu’on reste dans une gare de taille raisonnable. Change donc de ligne à la gare d’Osaka/Umeda (2 énormes gares séparées), et tu vas être parti(e) pour une visite souterraine qui va bien te gaver. Parce que niveau indications, c’est une plaie. Ou une blague, car je soupçonne les ingénieurs (des russes ou des chinois qui n’aiment ni les jap’, ni les touristes) d’avoir fait ça volontairement. Même après 2 ans à Osaka, j’arrive à me “perdre” parce qu’ils sont pas foutus d’indiquer correctement les lignes. Alors tu te retrouves à marcher 15-20 minutes au lieu de 5. Et crois-moi, je suis pas le seul à me retrouver à pétaouchnok. Alors imagine le touriste qui ne comprend rien au japonais ni à l’organisation japonaise. Il vaut mieux prévoir (très) large niveau horaires.
J’ajouterai qu’à part aux stations les plus fréquentées par les étrangers, tout est écrit en japonais (que ce soit métro ou gares ferroviaires). Dont les plans avec le nom des stations. Il va sans dire qu’avoir une carte adaptée est indispensable. M’enfin, choisir une destination au hasard peut être fendard. A tester.

Les plans peuvent au premier abord être (très) intimidants. Avec ces kanji de partout, ça donne quand même un gros bordel.

Ci-dessus, un plan visible à Shinjuku. Tu remarques rien ? Y a QUE du japonais. A Shinjuku, la gare la plus fréquentée au MONDE ??! Au moment de la conception de ce plan de merde, les responsables devaient être de bons gros racistes.

3. Le taxi
Comme dans tout pays développé, les prix sont relativement élevés (mais pas tant que ça à plusieurs personnes). Il y a énormément de taxis au Japon. La plupart conduits par des vieux, dis-toi que ça fait bizarre. Enfin ça doit être moi. Des taxis qui roulent à plus de 70km/h en ville (je le sais, ils me dépassent même quand mon Majesty 125 affiche 75) avec au volant des vieillards qui peuvent claquer à tout moment, y a rien de choquant là-dedans.
Donc si tu n’as pas peur (on n’est pas à l’abri d’un coup d’pas d’bol), que rouler à une moyenne de 25-30km/h ne te pose pas de problème (on remerciera les 150 feux tricolores au km²) et que tu as le budget, n’hésite pas, car ça reste quand même sympa, et ça permet de voir comment ça se passe réellement sur les routes de villes au Japon. Je le conseillerais juste pour l’expérience, mais pas pour se déplacer efficacement (préfère le train/métro ou le vélo).

Point culture important : les portes sont ouvertes par le chauffeur lui-même (à l’aide d’un levier comparable à celui du frein à main européen), donc pas touche aux poignées ! Ca surprend au début, finalement c’est pas mal et logique puisqu’on est censé avoir les mains pleines de sacs de vêtements et autres conneries.

4. Le vélo
Soyons lucides, en tout bon touriste que tu es, tu as priviligié une saison potable pour visiter le Japon. Disons printemps, début été. Bon plan (à moins d’avoir hérité d’une malchance puante et d’en faire profiter les autres, le temps sera très clément). Si tu débarques en hiver ou en plein été, c’est qu’on t’a mal informé. Fais-toi rembourser fissa.
Le vélo est certainement le moyen le plus pratique pour visiter villes et villages. C’est rapide, ça se gare n’importe où (enfin fais gaffe quand même, c’est interdit presque partout de se garer en ville, mais tout le monde s’en fout) et ça coûte pas grand chose. Si tu sais où chercher. Une location de vélo normal, sans rien de spécial, c’est maximum 600yen la journée. Si c’est plus, fuis, c’est du vol.
Pour les vélos à assistance électrique (VAE), c’est plus cher, sauf si tu trouves le super coin. Par exemple dans la partie Nord de Tokyo (Bunkyou), tu peux louer un VAE pour la journée pour… 500yen ! Difficile de faire mieux. J’ai fait ça en Avril 2015. Pour te dire, le reste des sites que j’ai trouvés, c’était du 2000yen et plus. Ces sales voleurs… Au-delà de 1500yen la journée pour un VAE, pas la peine. C’est une location bordel, pas un achat à crédit !

Une caution ? Quelle caution ? De tous les endroits où j’ai loué un vélo, les magasins n’ont jamais demandé de caution ni aucune garantie. Ils te demanderont certainement ton passeport pour noter le numéro et 2-3 autres info, et c’est tout. Parce que les japonais, sauf quelques exceptions, ils sont pas aussi cons que le reste du monde sur ce point-ci. Les vols sont rares, les dégradations encore plus. Ca change de l’Europe et des autres pays de merde, oui.
Méfie-toi des horaires. En général, il faut rendre le vélo assez “tôt”. Certaines boutiques demandent à 17h30, d’autres 19h00. Mais même 19h00 alors qu’il fait un putain de beau temps, ça reste tôt quand t’es un touriste et que tu veux tout voir. Si tu as du bol, le proprio ou gérant te dira de laisser le vélo devant le magasin et de bazarder la clé dans la boîte aux lettres. True story ! J’ai vécu ça à Nara. Franchement ça donne envie de leur taper la bise. A contrario, à Kyoto le magasin demandait du 17h30/18h tapantes. Bon courage pour tout voir… Bien moins cool.
Comment trouver les bons coins ? Ah. Si tu piges que dalle au japonais, ça va être tendu, à moins de trouver un site qui partage les bonnes adresses (y en a ? j’ai pas regardé). Je vais te filer les coins où je suis allé, mais le problème c’est qu’entre le moment où j’y étais, et le moment où tu vas débarquer, ce sera ptêtre plus d’actualité. Donc voilà un mini tuto sur comment googoler tout ça (note : si tu es en 2060 et que le moteur de recherche Google ne te dit rien [d’ailleurs est-ce que quelqu’un lit encore le français en 2060 ?], utilise autre chose, éh patate !). En français, tu mettrais “location vélo [ville]”. Bon. Bah pour le Japon, c’est la même, mais en japonais. Donc tu vas mettre “自転車レンタル[nom de la ville en japonais]” (fais un copier/coller). Pour la ville, tu vas sur Wikipedia (si Wikipedia n’existe plus, démerde-toiiiiiii !!), tu tapes la ville en français (ou toute autre langue qui t’excite pourvu qu’elle soit sur Wikipedia) et tu cherches son écriture d’origine en jap’. Pareil, copier/coller. Tu viens d’écrire “vélo location [ville]” (jitensha rentaru [ville]). Voilà, avec ça, tu devrais avoir une liste de liens que tu vas bien sûr tous ouvrir, et prendre ton temps pour trouver les prix et horaires. Ah ça, ça va pas être une partie de plaisir, surtout que le site japonais est un bordel par excellence (il doit y avoir un gène, c’est trop fréquent pour être une simple coïncidence). Mais t’es en mode touriste, donc tu as le temps, donc tout va bien.
Dernière chose : pour éviter de ruiner ton organisation, je te conseille de réserver tes vélos AVANT de débarquer comme une fleur. Si tu as du bol, il y aura une partie en anglais sur le site. Si rien, il va falloir téléphoner (et donc trouver quelqu’un capable de baragouiner un peu de jap’).

5. Le bus de ville
Calqué sur le même principe que le métro, tu paies selon ta destination. Et pareil, ça monte très vite. Contrairement à la France, tu montes à l’arrière (enfin les portes centrales, tu m’as compris), éventuellement tu prends un ticket (ça m’est jamais arrivé, mais faut dire que je prends très, très, trèèès rarement le bus), tu te poses, et tu descends à l’avant, où tu vas bien sûr payer. Tu ne paies pas directement le chauffeur, non, il y a une machine spéciale dans laquelle ou bien tu insères ton billet, ou bien tu lâches tes pièces dans une boîte transparente avec un tapis roulant (je déconne pas). La technologie jap’, en somme. Il est fortement conseillé d’avoir de la monnaie et pas un billet de 5000yen et plus, ce qui pourrait poser problème (c’est rare, mais ce serait con de retarder ta journée pour un truc aussi basique).
Donc pas de ticket à l’heure comme dans certaines villes françaises (ça c’est logique et intelligent), mais à l’unité. Donc si tu dois bouger en bus, prévois le moins de changements possibles, parce que ça va piquer.
Il existe aussi des pass à la journée, notamment dans les “grandes” villes, à des prix raisonnables (cf la section “métro”). On parle de bus, il faut donc garder à l’esprit qu’il n’est pas rare de devoir attendre 15 minutes et plus. A moins de prévoir l’ultime itinéraire et d’avoir pu chopper tous les horaires de tous les arrêts utiles, le bus de ville n’est pas le meilleur ami du touriste.
Ah oui, et les arrêts, ce sont bien souvent des pauvres poteaux difficiles à repérer, voire une simple affiche. Donc si tu as l’intention de prendre le bus, anticipe bien les emplacements et tous les imprévus.
Point à considérer (encore un), tout ou presque est annoncé et écrit en japonais. Que ce soit aux arrêts (franchement souvent incompréhensibles, même les jap’ ont parfois du mal) ou dans les bus. Les touristes utilisant rarement le bus, les villes n’ont pas considéré utile de fournir des info en anglais (là on entre dans un cercle vicieux, je te laisse réfléchir pourquoi). Le chauffeur fait ses annonces en jap’, les noms s’affichent en jap’ (kanji cash), je te le dis : si t’es pas préparé(e) tu vas sentir le stress jap’. Et au cas où tu n’aies pas pigé : tu loupes ton arrêt, tu descends (bien) plus loin, et si tu reprends un bus, tu paies de nouveau un ticket. 200yen par-ci, 400 par-là, à la fin ça fait un joli maggot.

(là ça va, c’est un arrêt normal)
Je n’utilise jamais le bus. On avait pris un pass à la journée en 2010 quand on avait visité Kyoto (ça avait dû être 500yen à l’époque). C’était mieux que de marcher, mais ça nous a bouffé du précieux temps (mon précieuuuuuuux !). On a refait ça en Avril 2015 avec des vélos, et c’était bien, bien mieux. Mais ça, c’est à toi de voir.

6. Le bus (ou car) interville
Bus, car, appelle ça comme tu veux.
Pour moi un des trucs les plus cool au Japon pour voyager sans trop dépenser et sans gâcher ses journées en voyage. Bon je te préviens d’emblée : à moins d’embarquer dans des bus haute classe, le confort ne fait pas partie des options. Pas inconfortable non plus, ne t’attends pas à passer une nuit paisible. Huh ? Nuit ? Tout l’avantage de ce type de bus, c’est d’effectuer les trajets de nuit. Ils font aussi les trajets de jour, mais pour un touriste c’est zéro intérêt.
Il y a diverses compagnies, et comme pour les vélos, je te conseille de rechercher et réserver directement via les sites japonais. Ceci pour éviter les frais intermédiaires et éventuelles arnarques (et me contacte pas pour t’aider, ou y aura des frais intermédiaires :] ). Toutes les principales villes sont desservies. Saga, Fukuoka, Hiroshima, Osaka, Kyoto, Nagano, Tokyo, etc.
Niveau prix, et j’ai bien compris que c’est ce qui t’intéresse le plus, c’est très, très bon marché, surtout si tu compares aux autres moyens. Attention toutefois : les voyages le week-end sont (beaucoup) plus chers qu’en semaine (ça commence le Vendredi soir). Pourtant les salaires ne sont pas plus importants (peut-être un peu le Dimanche), l’oxygène ne diffère pas, et le prix de l’autoroute et de l’essence est inchangé. Pour résumer simplement : enculés.

Quelques prix pour Avril et Mai 2016 via la compagnie “willerexpress”, qui n’est pas la moins chère (et donc que je ne recommanderais pas). On peut voir qu’il y a d’énormes différences selon les dates, et que les compagnies en profitent allègrement.

Un exemple de gros voyage : Avril 2015, 4 personnes, trajet de nuit en semaine, Osaka-Tokyo : moins de 3000yen par personne. Départ vers 23h, arrivée vers 7h00 (avec le bordel tokyoïte, on est arrivés en retard, mais on n’avait rien de prévu avant 9h00 donc no problemo – à prendre en considération tout de même). Moins de 30€, on arrive pile poil pour attaquer la journée, moi ça me va.
Comment se déroule un trajet : si tu prends le moins cher, tu auras un bus sans toilettes, sans wi-fi, sans prises électriques (attention, Japon = 110V), sans extra quoi. Juste des sièges et couvertures pour pas se les geler durant son sommeil. Le bus passe par l’autoroute (encore heureux) et s’arrête sur une aire toutes les 2 heures en gros. Donc là c’est lumière dans la face, tu te réveilles (si tu dormais) et hop pause de 10-15 minutes (mais t’es pas obligé(e), tu peux rester à ta place et continuer ta nuit). Tu peux en profiter pour zieuter les magasins et ainsi voir les sympathiques produits en vente, souvent des spécialités locales. Plutôt cool, et je te conseille d’acheter ce qui te plait, car il y a peu de chances que tu voies ces produits en vente là où tu vas.
photo aire autoroute
Les bus plus chers offrent plus de services. Perso j’ai du mal avec des chiottes qui gigottent, et à moins d’avoir la tourista, c’est pas une option que je considère essentielle. Par contre avec le wi-fi et de quoi charger ses appareils, c’est presqu’indispensable (la charge, pas internet). A toi de considérer les paramètres et de faire en fonction.
Etant un moyen très utilisé, il est plus que recommandé de réserver ses places le plus tôt possible, au moins 3 semaines à l’avance.

7. La voiture
A partir de là, on entre dans un domaine spécial puisqu’il faut des papiers spécifiques pour pouvoir conduire. Si tu es français(e), c’est assez simple quoiqu’un peu contraignant. Pré-requis : le permis B et des pesos (du genre 3000yen – à vérifier quand tu feras la démarche).
Ensuite, pour pouvoir conduire au Japon, et ce grâce à un accord entre nos 2 nations, il faut faire une traduction de ce permis. Traduction qui est à faire par la JAF (Japan Automobile Federation). C’est normalement super rapide (selon le centre, tu peux l’avoir dans les 2 heures qui suivent – à moins d’être super malchanceux). Le gros problème, c’est de trouver un centre. Pour te dire, il n’y en a que 2 à Osaka (2ème ville du Japon hein), dont un qui n’est pas recommandé car ils prennent plusieurs jours (attention à pas se péter un ongle…). Ce qui fait qu’il ne reste qu’un centre, au Nord, près de la gare Ibaraki. Une demi-journée pour ça, c’est con mais mieux que rien.
Voici les coordonnées GPS, si jamais tu veux faire ça à Osaka : 34.816363, 135.556304.
Une fois que tu as ta traduction, c’est bon, il ne reste plus qu’à louer un véhicule. Prudence, je me souviens avoir débarqué dans une agence, et ils ne prenaient que le permis japonais (“fuck off hakujin !”). Maintenant que j’y pense, je me demande si c’est bien légal. Pour ce qui est trucs légaux au Japon, merci de faire une recherche sur le web (exemple : personne sauf la police ne peut vous demander votre carte de résident ; les net-cafés ne peuvent refuser les étrangers même s’ils n’ont qu’un passeport et pas de carte de résident ; etc.). Donc renseigne-toi avant d’aller dans la première agence et te faire envoyer chier. Mais honnêtement, c’est rare, ça m’est arrivé une fois sur 5 agences.
La conduite : si tu n’as jamais conduit à gauche (pourtant on n’est pas loin des anglais, tu devrais aller t’entraîner un coup), ça risque de te faire tout drôle. Et ça peut être dangereux. Je ne conseillerais la location que pour les voyages hors ville. En ville, de toutes façons, tu devras payer pour te garer (3€ les 20 minutes, ça va ? et c’est pas le plus cher – la légalisation du racket dans toute sa splendeur), tu t’arrêteras toutes les 35 secondes aux feux, et tu prends le risque de te perdre (et d’écrabouiller une vieille ou un cycliste). Adieu les précieuses dizaines de minutes. Hors ville, ça va, notamment l’autoroute ou la campagne, c’est pas bien compliqué (gaffe à sortir au bon endroit – une fois encore, au Japon, presque tout est écrit en japonais).
Faire une capture de la vidéo sur autoroute

Le type de véhicule :
Les véhicule de base, type M, est peu cher et suffisamment spacieux pour 4 personnes, avec un coffre de taille correcte pour mettre 2-3 baggages. Les grosses valises, tu es prié(e) de les laisser à ton hôtel. Quand je dis peu cher, c’est genre 25-40€ la journée (plus l’essence et éventuellement l’assurance – recommandée si tu peux la prendre). Comme d’hab’, ça dépend de l’agence. Chez Nissan, les tarifs sont (beaucoup) plus élevés (non ? tu crois ? étonnant…). Je recommande “One’s Rent” ou “Nikoniko” qui sont les 2 moins chères. “One’s Rent” étant pour moi le must.
Si tu n’as jamais conduit de voiture à transmission automatique, tu vas pouvoir effectuer ton baptême puisque la plupart des modèles sont en AT. Merci les américains… Pour l’individu lambda, honnêtement l’AT c’est cool, pas besoin de passer les vitesses, d’un côté c’est beaucoup moins dangereux car ton cerveau peut se concentrer sur autre chose. Le truc chiant, c’est que c’est pas intelligent, et qu’en montée c’est vraiment chiant puisqu’il arrive que ça yoyotte entre 2 vitesses (ex: vitesse 4 ça va accélérer, moteur bruyant, puis passer à la vitesse 5 vu qu’on sera suffisamment lancés, sauf qu’en vitesse 5 le moteur n’a pas assez de patate et va rétrograder, et ainsi de suite – le truc pas casse-couilles du tout…).
L’essence, c’est du regular, qui je pense est l’équivalent du SP (pas sûr). C’est la pompe de couleur rouge aux stations (attention à pas se planter) et c’est écrit comme ça : レギュラー. Très peu de diesel ici. A confirmer avec le staff quand tu récupères le véhicule. Tu peux même, si tu as prévu le budget, louer une sportive ou un modèle de “luxe”.

Comme tu le peux le voir, véhicule de taille standard, rien de bien excitant, mais fait largement le job. Consommation trop élevée à mon goût, genre 8L et plus aux 100km. En 2015 ça la fout mal… (même sur modèle plus récent c’était similaire, genre Nissa Micra)

8. Le scooter (ou moto)
Mon moyen de transport préféré :)
Les démarches succèdent à celles de la voiture, puisqu’il te faut la traduction de ton permis, puis une attestation émise par l’ambassade de France à Tokyo. Ca peut se faire par courier, mais ça prend plusieurs jours. Les frais de retour sont à ta charge, de même que le prix de l’attestation. Cette attestation te permet de rouler jusqu’en 125cc. Ces dernières ne peuvent PAS aller sur autoroute. Aussi, si tu comptes avoir un passager, ça n’est PAS possible sur un 50cc. Au-dessus oui. Donc pour faire simple, à partir de 100cc.
J’ai vu très peu de magasins de location de 2-roues. Je n’en ai qu’un qui me vient à l’esprit sur Osaka, et je n’ai aucune idée des prix. Je regarderai quand j’aurai le temps et te dirai ça. ;)
Comme pour les voitures, on roule au regular.
Se déplacer en ville est bien plus simple et agréable qu’en voiture. Mais il y a un gros, gros point noir : se garer peut se révéler être un putain de calvaire. Genre le truc qui va te faire tourner en rond pendant 20 minutes. Que je t’explique. En France, t’arrives avec ton engin motorisé, tu te poses sur le trottoir, hop le tour est joué et, à moins d’être une pauvre loose, tu n’emmerdes personne. Au Japon, même si tu t’es mis dans un coin tranquille, tu prends le risque de te faire aligner. Comme pour les vélos, mais en pire. Me demande pas pourquoi, j’essaie encore de comprendre cet intérêt à faire chier le peuple quel que soit le pays. Si tu as une explication rationnelle, tu es le/la bienvenue. Bref, il faut donc se garer à des emplacements spécifiques, généralement des parkings pour scooters. Et là aussi, y avait pas eu moyen de faire les choses simplement. Nooooon, va donc te faire foutre, payeur de taxes ! Il y a donc des parkings uniquement pour moins de 50cc (pratiiiique, merci beaucoup, connaaaaards !), et d’autres pour tout type. Cerise sur le gâteau : c’est bien plus rare que les parkings à voitures. Et parfois c’est plein. Genre blindé. Genre ça déborde de manière pas très légale. Je t’ai dit qu’on risquait de tourner en rond 20 minutes ? Bien. Selon ton degré de moule, tu pourras tomber sur un parking qui “offre” les 2 premières heures (fréquent pour les parkings à vélo). Ca, c’est cool, on vous dit merci. Sinon, en général, ça va de 100 à 300yen de l’heure. 300, c’est beaucoup, c’est trop. 2 heures et une minute, te voilà à 900yen. C’est quoi c’bordel… Pour un scooter ? Tu t’fous d’ma gueule ?
Si tu loues, il est préférable de se garer en toute sécurité et faire péter les thunes. Si c’est ta bécane ou celle d’un pote, tu peux te garer dans une petite rue ou un coin où il y a d’autres scooters garés comme des merdes. Peu de chances de se prendre un pruneau. Autre astuce : trouver un supermarché ou magasin avec parking, souvent payant pour les voitures et gratuit pour les 2-roues. Dans ce cas-là, aucun risque.

9. L’avion
Le mode de transport que j’aime le moins. T_T
Si comme moi tu as pleinement conscience qu’en cas de crash tu n’as presqu’aucune chance de survie (pas besoin d’être une lumière pour comprendre ça, quoique…) et que tu stresses déjà 3 mois avant ton vol, cette partie risque de ne pas t’intéresser. Si tu t’en fous de finir comme une grosse bouillie de merde après t’être pris un missile russe en plein vol (c’est arrivé en 2014, cherche un peu sale ignorant(e) !) ou de simplement disparaître en mer (c’est arrivé en… ah bah 2014 aussi, merde alors), tu peux continuer à lire.
Bien. Les vols inter et intra peuvent incontestablement (mis à part le point abordé ci-dessus) être avantageux. Prix imbattables au kilomètre, gain de temps énorme (va donc faire France-Japon en train, bateau, voiture ou charette, tu vas la voir la différence), organisation simplifiée (sauf vols annulés, là ça pue), on n’a jamais voyagé aussi facilement.
Cependant, il se pose quelques problèmes inhérents à l’avion :
– obligation de présence (trop) longtemps à l’avance. T’arrives souvent à la gare 2 heures avant de prendre ton train ? Bon, donc ta gueule. Pas ma faute si c’est organisé comme de la merde. Le fait est que le temps que tu passes AVANT d’embarquer et APRES débarquement est du temps (des heures, une demi-journée en gros) que tu ne passeras pas à visiter et admirer ce que le pays a à offrir (bon OK le train ça peut être comparable selon le type que tu prends). Ce qui est dommage, car ce que tu gagnes grâce à la vitesse de l’avion (600-900km/h, c’est pas rien) tu le perds avec l’enregistrement des baggages et autres dispositifs.
– localisation éloignée de la ville, ce qui implique des frais de déplacement supplémentaires. “Radin” que tu dis ? Ou t’es complètement con(ne), ou tu le fais exprès. Je vais pas perdre mon temps à t’expliquer une logique évidente.
– les horaires ne sont pas des plus flexibles. Et en admettant que tu trouves un vol de nuit, tu vas te retrouver confronté(e) à l’absence du reste des transports, à part le taxi et tes petites jambes poilues. Donc des frais en plus. Mmh ? T’es pété(e) de fric ? Pas de problème alors !
– limitation du poids des baggages. Phrase explicite, pas la peine de m’étendre sur ce point.

J’ai parlé du risque de mort, mais les compagnies jap’ (JAL et ANA) font partie des compagnies les plus “sûres”. Par sûres, il faut comprendre un nombre faible d’accidents (voire inexistants depuis 2000). Bon, JAL nous a pété le record de cadavres dans les années 80, mais depuis ils ont compris la leçon (va expliquer ça aux familles…). Si on devait comparer à AF, on foutrait cette dernière sur liste noire (Rio ? ça parle à personne ? putain même les terroristes doivent se cramer les neurones et sacrifier la moitié de leurs effectifs pour faire autant de morts !).

Pour résumer ma pensée sur le déplacement en avion sur les moyennes distances, reprenons l’exemple Osaka-Tokyo.
Shinkansen, 2h35, 14500yen. Ajoute à ça le coût du ticket de métro/train de ton hôtel à la gare, plus 400yen (et je suis généreux). Idem de la gare d’arrivée au lieu auquel tu veux te rendre. Disons au total 1000yen, soit (arrondissons bien au-dessus) un total de 16000yen et 3h30-4h00.
En avion maintenant. Osaka ville jusqu’à l’aéroport de Kansai : 1h00, 1000 à 1500yen selon le point de départ. Heure de vol : 1h00. Aéroport de Tokyo (Haneda ?) à Tokyo ville : 45min, 1400yen. Sans compter l’embarquement et le débarquement, +2h00 (minimum). On arrive à 4h00, prix du billet d’avion + 2-3000yen. A moins de trouver des billets pas chers et d’avoir suffisamment de temps, il n’y a aucun intérêt pour une telle distance. Par contre faire Kyuushuu-Hokkaido, là c’est logique.

Niveau compagnies, il y a bien sûr JAL et ANA, mais il y a aussi depuis 2011 Peach, une compagnie low-cost (charter) créée entre autres par ANA. Les tarifs peuvent être vraiment très bas et donc extrêmement avantageux. Il faut bien sûr lire avec attention les conditions, notamment au niveau des limitations de bagages et frais “cachés”.
“Peach”, un nom en accord avec l’état dans lequel tu te trouves une fois que ton coucou s’est crashé, haha ! (trololol prout)

Bonus – Quid des bagages ?
S’il y a bien un truc qui gonfle très vite quand on se balade, c’est de devoir se trimballer un ou plusieurs sacs alors qu’au final, on n’a besoin que de 2-3 trucs. Et là, le Japon se place sur le podium de la coolitude, puisque dans quasiment TOUTES les gares, il y a des casiers, ou coin lockers. Les tailles varient, de même que les prix. Ca commence à 2-300yen et ça monte jusqu’à 6-800yen pour des machins bien bien gros (genre tu rentres dedans). En général les prix sont pour la journée. Le seul problème ? Tu vas pas être le seul à vouloir un casier, et pour peu que tu tentes ça dans une gare bien fréquentée ou une peu pourvue, ça pourrait bien être tendu ! Mais si t’as assez de bol et que tu t’y prends suffisamment tôt, tu vas remercier celui qui a eu cette idée de génie.
Mais comment qu’ça fonctionne ? C’est très simple, petit scarabée dégueulasse, il te suffit de trouver un casier libre (s’il est occupé, ça ne fonctionnera pas), tu y mets les affaires dont tu n’as pas besoin (pas ton portefeuille bordel !), tu fermes le casier, tu insères les pièces (faut faire l’appoint), et hop ! Il y a même des casiers auxquels tu peux insérer des billets et cartes spéciales (pas sûr pour les CB, je me souviens pas).
Il va sans dire ces casiers sont pour les sacs et petits bagages, pas pour ton énorme valise que t’as bazardé dans la soute du 727 pourri qui t’a servi de transport. Celle-là, t’es prié(e) de la laisser à ton hôtel.

10. Conclusion
Le Japon fait partie des pays où se déplacer n’a jamais été aussi simple et pratique. Bien qu’on puisse toujours faire des reproches (ce sera la même dans 600 ans), force est de constater que le voyageur se voit offrir un large choix pour organiser son périple. Pour résumer simplement, je conseille aux budgets serrés de se concentrer sur les trains/métro et vélos dans les villes, et les cars quand il s’agit d’aller dans une autre ville. Aussi, bien regarder les offres du moment, car certaines peuvent proposer des tarifs trains imbattables et qui rendront le séjour ô combien plus sympa.
J’espère que cet article t’aura été utile, qu’il t’aura appris 2-3 trucs et qu’il t’aidera dans ton organisation. Si tu as des remarques, des suggestions, qu’une info que j’ai fournie n’est plus d’actualité, ou que tu veux simplement me remercier, tu peux m’envoyer un message via la rubrique “Contact”.
Sur ce, bon voyage dans un des pays les plus cool sur cette planète !

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